Comprendre sa facture d’électricité pro en 5 minutes

Ce que vous payez vraiment (et comment l’optimiser malgré les bouleversements réglementaires)

Une facture d’électricité professionnelle, c’est un peu comme un roman policier : beaucoup de suspects (lignes tarifaires), un coupable (le montant TTC) et, depuis août 2025, un nouveau rebondissement fiscal qui change toute l’intrigue.
Et si on vous disait qu’en cinq minutes, vous pouvez comprendre où part votre argent… et comment en garder plus dans la caisse ?

1. TVA à 20 % sur l’abonnement : le coup de massue du 1er août 2025

Jusqu’ici, la TVA sur la part fixe (l’abonnement) jouait la modeste à 5,5 %. Mais depuis le 1er août 2025, elle s’est alignée sur la TVA de la consommation à 20 % — parce que l’Europe a dit « harmonisez-moi tout ça » et que la France a dit ok.

Traduction en euros : pour un abonnement HT de 100 €, vous payez désormais 20 € de TVA au lieu de 5,50 €.
La bonne nouvelle (il en faut) :

• L’accise (ex-TICFE) est passée de 33,70 à 29,98 €/MWh.

• Le TURPE a légèrement baissé (~ 2,5 %).

Bref, on vous pique un peu plus d’un côté, on vous rend un peu de l’autre.

2. Les trois gros blocs de votre facture

A. La part fixe — l’abonnement

C’est le « loyer » de votre raccordement : puissance souscrite, classe de compteur (C5 pour petits pros, C4/C3 pour PME/industries)…
Astuce : si vos pointes ne dépassent jamais 70 kVA mais que vous payez pour 90, vous financez un luxe invisible.

B. La part variable — la consommation réelle

Vos kWh multipliés par le prix négocié.
Et si vous avez opté pour heures pleines / creuses… mais que 90 % de vos machines tournent en heures pleines, c’est comme acheter un abonnement à la salle pour ne jamais y mettre les pieds.

C. Les taxes & contributions

Accise, TURPE, CTA, TVA : le quatuor infernal.
Impossible de les éviter, mais leur assiette (et donc leur montant) baisse si vous consommez moins… ou mieux.

3. Les pièges courants qui coûtent cher

• Puissance surdimensionnée (abonnement inutilement élevé).

• Profil horaire inadapté (payer cher vos HP alors que vos HC dorment).

• Index estimés (bonjour la régularisation surprise).

• Dépassements de puissance (les pénalités, ça pique).

4. Pourquoi un expert B2B peut sauver votre budget

Un spécialiste ou un fournisseur pro comme ENI peut :

• Calibrer la puissance au plus juste,

• Adapter le profil horaire à votre activité,

• Dénicher les anomalies ou surfacturations,

• Négocier un prix kWh adapté à votre profil réel.

Fun fact : une optimisation simple (puissance + plages horaires) peut réduire la facture de 5 à 15 %… sans couper la lumière.

Conclusion

La réforme TVA d’août 2025 n’est pas une fatalité, c’est un test. Deux options : subir et pester à la machine à café… ou ouvrir votre facture comme on ouvre un coffre-fort, avec l’intention claire d’en extraire ce qui vous appartient.

Dans un marché où les règles changent plus vite que la météo bretonne, les gagnants sont ceux qui réagissent avant les autres. Alors, plutôt que d’attendre la prochaine surprise réglementaire, prenez une longueur d’avance : faites auditer vos factures, ajustez vos paramètres, et laissez vos concurrents découvrir trop tard qu’ils payent… pour votre marge.