TPE, PME : avez-vous le bon contrat d’énergie ?

3 signaux qui montrent que votre contrat n’est plus adapté

Un contrat d’énergie, ça ne se règle pas une fois pour toutes

Dans beaucoup d’entreprises, le contrat d’électricité ou de gaz est un peu comme cette vieille imprimante dans le bureau : on sait qu’elle consomme trop, qu’elle est lente… mais tant qu’elle marche, on ne s’en occupe pas. Résultat : des factures qui gonflent, sans que personne ne s’en étonne vraiment.

La réalité, c’est qu’un contrat “par défaut” ou mal calibré peut coûter cher, parfois plusieurs milliers d’euros par an. Et contrairement à ce que pensent certains dirigeants, le changer est souvent simple, rapide… et très rentable.

Pourquoi les entreprises ne revoient pas leur contrat (et pourquoi elles devraient)

Il y a trois grandes raisons qui expliquent cette inertie :

1. Le manque de temps : la gestion de l’énergie passe après les urgences du quotidien.

2. La complexité perçue : tarifs fixes, indexés, heures pleines/creuses… ça peut vite ressembler à un casse-tête.

3. La crainte des démarches : peur des coupures, paperasse, engagements contraignants…

Pourtant, un contrat d’énergie n’est pas figé. Le marché évolue, vos besoins aussi. Une puissance mal dimensionnée, des horaires mal pris en compte ou un tarif inadapté peuvent faire grimper la note.

Les 3 questions à se poser pour savoir si votre contrat est encore adapté

1. Vos horaires de consommation sont-ils bien pris en compte ?

Si votre activité tourne surtout tôt le matin ou tard le soir, un tarif heures pleines/creuses peut être avantageux… à condition que vos pics de consommation soient réellement en heures creuses. Dans le cas contraire, vous payez plus cher sans raison.

2. Votre puissance souscrite correspond-elle à vos besoins ?

Une puissance trop faible = disjonctions à répétition.
Une puissance trop forte = vous payez pour rien.
Un simple ajustement peut faire baisser la facture annuelle de 5 à 15 %.

3. Votre tarif est-il fixe ou indexé (et lequel vous convient) ?

• Fixe : vous payez le même prix du kWh pendant toute la durée du contrat. Idéal pour la visibilité budgétaire.

• Indexé : le prix suit l’évolution du marché. Avantageux quand les prix baissent… mais risqué en cas de hausse.

Un bon fournisseur analyse votre profil pour vous orienter vers l’option la plus pertinente.

Étude de cas : quand changer de contrat rapporte gros

Prenons l’exemple d’une petite boulangerie artisanale. Son contrat initial, souscrit il y a 5 ans, prévoyait une puissance élevée pour couvrir l’activité du four et des équipements. Sauf qu’entre-temps, elle a investi dans du matériel plus performant et moins énergivore. Résultat : elle payait 18 % de plus que nécessaire.

Après un audit rapide et un ajustement de puissance, la facture annuelle a baissé de 1 200 €. Et tout ça… sans coupure et avec des démarches simplifiées par un accompagnement local.

Conclusion : un diagnostic qui vaut le coup

Vérifier son contrat d’énergie, c’est un peu comme réviser sa voiture : ça évite les pannes et ça fait durer le moteur. Les TPE et PME ont tout intérêt à prendre ce temps, surtout si elles peuvent s’appuyer sur un fournisseur qui simplifie la comparaison et le changement.

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Un simple échange permet souvent de détecter des économies possibles. Avec l’appui d’un partenaire local, vous bénéficiez d’une analyse claire, d’un contrat adapté… et d’une facture allégée.